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Political ecologies of professional practice: Plurality and possibilities in environmental governance, Introduction to the Special Section

Floriane Clément est co-autrice de l'article d'introduction d'un numéro spécial publié dans la revue Journal of Political Ecology, explorant une pluralité des pratiques professionnelles dans le secteur de l'environnement et du développement en s'attachant aux possibilités que cette diversité offre pour des futurs plus transformatifs et plus justes.


Staddon, S., Clement, F. & Basnett, B. S., (2025) “Political ecologies of professional practice: Plurality and possibilities in environmental governance, Introduction to the Special Section”, Journal of Political Ecology 32(1): 6078. doi: https://doi.org/10.2458/jpe.6078


Parmi les 8 articles de ce numéro spécial, vous pouvez y retrouver l'article suivant:

Clement, F., Labarthe, P., & Plumecocq, G. (2023). The everyday work of farm advisors as interface bureaucrats in greening French agricultural policies, Journal of Political Ecology 30(1), 894-916. https://doi.org/10.2458/jpe.5450



Abstract: This Special Section explores the plurality of professional practice in the environment and development sector, and centers the possibilities this offers for more transformative and just futures. We bring together and foreground a uniquely (feminist) political ecology perspective on those working in environment and development, centering power and politics as a necessary component of political ecology as 'hatchet', and unpacking the often-stereotyped category 'professionals', extending solidarity and care to them as a necessary component of political ecology as 'seed.' Each of the eight articles in this Special Section offers their own version and vision of a political ecology of professional practice, articulating and evidencing a plurality of practices, perceptions and politics among the professionals they engage with. They bring to the fore the contradictory positions some professionals find themselves in, and the ways in which structural factors limit their opportunities for engaging in or promoting transformative change. They also highlight the importance of sharing ideas and practices, both in creating tensions in the workplace, but also as offering opportunities for learning and doing things differently. With regards to possibilities for more transformative and just futures, the articles may be read as both disheartening and hope-ful. Whilst the limits of individual agency are a source of despondency, it is in the coming together and collective efforts of individuals that hope emerges. The everyday 'implicit activism' of some professionals is amplified and accelerated when others learn of/from them and join with them, and when care is centered in these relationships and actions, the emotional labor is shared and thus the ultimate cause is better supported. Political ecologists have an important role to play in creating new or engaging with existing collective efforts that actively pursue more transformative and just futures.


Résumé: Ce numéro spécial explore la pluralité des pratiques professionnelles dans le secteur de l'environnement et du développement en s'attachant aux possibilités que cette diversité offre pour des futurs plus transformatifs et plus justes. Nous apportons une perspective originale de (feminist) political ecology sur celles et ceux qui travaillent dans ce secteur. Nous y plaçons à son centre le pouvoir et la politique comme composantes essentielles de la political ecology – son côté 'hachette', tout en manifestant solidarité et care aux multiples acteurs que recouvre la catégorie, souvent stéréotypée, de 'professionnels', exprimant ainsi son côté 'graine.'

Chacun des huit articles de ce numéro spécial offre sa propre version et vision d'une political ecology des pratiques professionnelles, en articulant et démontrant la pluralité des pratiques, perceptions et politiques chez les professionnel.le.s qui y sont décrit.e.s. Ils mettent particulièrement en lumière les positions contradictoires et ambigües dans lesquelles certain.e.s professionnel.le.s se trouvent tout en analysant comment les facteurs structurels limitent leurs possibilités de promouvoir et de s'engager pour des changements transformatifs. Ils démontrent aussi l'importance pour ces professionnel.le.s de partager des idées et des pratiques, à la fois pour favoriser l'émergence de tensions productives sur les lieux de travail, mais aussi pour leur permettre d'apprendre et de faire les choses différemment. En ce qui concerne les possibilités pour des futurs plus transformatifs et plus justes, les articles peuvent inspirer à la fois découragement et optimisme. Alors que l'on y observe avec amertume les limites de l'agency individuelle, on perçoit également que l'espoir réside dans l’union de ces individus et leurs efforts collectifs. L''activisme implicite' du quotidien de certain.e.s professionnel.le.s est amplifié et accéléré quand d’autres apprennent de leurs expériences et se joignent à elles et eux. Quand le care est placé au centre de ces relations et de ces actions, le travail émotionnel est partagé et la cause profonde qui les réunit est mieux supportée. Les chercheur.e.s en political ecology ont un rôle important à jouer en créant ou s'engageant dans des initiatives collectives qui poursuivent activement des futurs plus justes et plus transformatifs.

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