Diplômée de l’ENSAT (spécialisation QEGR) en 2019, j’ai par la suite réalisé un service civique en fédération des chasseurs dans les Deux-Sèvres en lien avec le CNRS de Chizé portant principalement sur la conservation de la perdrix grise. J’ai par la suite, de fin 2020 à fin 2023, réalisé une thèse portant sur le rôle des facteurs écologiques locaux dans la conservation de la biodiversité en milieu forestier, et plus précisément dans un contexte de ripisylve (ripisylve du Ciron, affluent de la Garonne) bordée par des plantations monospécifiques de pin maritime.
Motivée et passionnée à l’idée de continuer d’étudier les abeilles sauvages, taxon que j’ai abordé au cours de ma thèse, j’ai rejoint l’UMR DYNAFOR le 1er février 2024 sur le projet européen RestPoll (https://restpoll.eu/), encadrée par Annie Ouin. Je travaillerais donc, au cours de ces trois années de post-doctorat, sur la restauration des pollinisateurs et de leurs habitats en milieu agricole.

Après avoir obtenu mon diplôme d'ingénieure en automatique et électronique (INSA Toulouse), j'ai effectué un service civique en médiation scientifique au sein d'Instants Sciences. En 2020, j'ai commencé ma thèse au CESBIO, encadrée par Mathieu Fauvel et Jordi Inglada dont le sujet était: "l'intelligence artificielle pour la surveillance des écosystèmes à partir de séries temporelles d'images satellites". J'ai mis en place un algorithme de classification permettant de produire une carte d'occupation du sol à l'échelle de la France à partir des images satellites Sentinel-2. Aujourd'hui, je rejoins le laboratoire Dynafor en post-doc sur le projet ANR SpatialTreeP encadrée par David Sheeren et Thierry Feuillet (Université de Caen). L'objectif est de mettre en place un algorithme de classification pour identifier la treeline dans les Pyrénées à partir d'images aériennes historiques et récentes.

à venir

Après un master en écologie et biologie de la conservation à Montpellier, j’ai effectué ma thèse à l’INRAe (LESSEM Grenoble) sur l’utilisation de données LiDAR pour la caractérisation de l’habitat du Grand-Tétras et de la Gélinotte des bois dans le massif Jurassien. J’ai ensuite travaillé deux années en tant d’ingénieur pour le projet « Les sentinelles du climat » avec l’association Cistude Nature (Bordeaux) où j’ai réalisé des modèles de distribution d’espèces (odonates, marmottes, lépidoptères) pour différents scénarios climatiques en Nouvelle-Aquitaine.

Aujourd’hui je rejoins avec plaisir le laboratoire DynaFOR en post-doc sur le projet ConnecPoll (Annie Ouin, David Sheeren). Le projet en partenariat avec l’entreprise TerrOïko a pour objectif de développer un outil logiciel permettant d’évaluer la connectivité paysagère conférée par les infrastructures Agroécologiques de la trame verte arborée ou herbacée et de modéliser la capacité d’accueil en pollinisateurs (abeilles sauvages) et le potentiel de pollinisation.

J’ai rejoint l’unité en mars 2024 en tant que bioinformaticienne pour le lancement du projet BEETRACK, qui vise à développer des méthodes d’identification non léthales des abeilles sauvages par l’approche métabarcoding grâce à l’ADN environnemental. Mon travail consiste dans un premier temps à corriger, consolider et enrichir les bases de barcodes, dont la rigueur et l’exhaustivité sont primordiales pour les études de métabarcoding. Un deuxième élément clé est la capacité à échantillonner et séquencer des traces d’ADN (soies, bave, fèces …) laissées par les pollinisateurs dans leur environnement. Enfin, des études de biodiversité pourront être menées et permettre de comparer des milieux.

J’ai le plaisir de rejoindre le laboratoire DynaFOR sur le projet « Eagle hedges » jusqu’en décembre 2023. Ma mission est de créer une extension Qgis qui permettrait de caractériser la structure et la fonctionnalité des haies à partir d’une couche de ces dernières.

J’ai effectué un premier master en environnement avec une approche cycle de vie des composants au sein d’un bassin versant puis un master en géomatique. Entrecoupés de vadrouilles dans les montagnes de ci de là.

Gestion spatiale et collective de l'apiculture conciliant production de miel et conservation des abeilles sauvages dans le parc national des Cévennes.​

"Les ressources florales apportent nectar et pollen aux abeilles domestiques et sauvages. Certains travaux suggèrent l’existence d’une compétition entre abeilles domestiques et sauvages et entre colonies d’abeilles domestiques. Nous proposons de prendre cette question en considérant les ressources florales comme des biens communs selon le cadre d'Oström. Avec une approche interdisciplinaire mêlant relevés écologiques de succès d’approvisionnement en nectar et en pollen et entretiens d’apiculteurs et d’apicultrices, nous visons à mieux comprendre le système socio-écologique apicole du parc national des Cévennes. Nous mettrons en place un processus de concertation en suivant la démarche de modélisation d'accompagnement pour savoir si ce cadre d’analyse est opérant pour assurer une apiculture durable et la préservation des abeilles sauvages."

Doctorant à l'université d'Avignon, je suis encadré par Axel Decourtye de l'Institut technique de l'abeille et de la pollinisation (ITSAP), Mickaël Henry de l'unité Abeilles et environnement de l'INRAE Avignon, et Cécile Barnaud de DYNAFOR à l'INRAE Toulouse.

Chargée d'animation, de coordination et de communication pour le projet COTERRA, j'appuie Floriane Clément dans la mise en place d'un processus de recherche-action participative. Autour d'un groupe d'agriculteurs travaillant collectivement sur l'autonomie de leurs systèmes, je m'assure que tous les partenaires économiques, associatifs, scientifiques et organisations locales du Nord-Comminges aient leur voix au chapitre. L'objectif : partager nos expertises, pour construire un discours commun et des actions efficaces pour la lutte contre l'érosion des sols et le maintien de la polyculture-élevage. Ingénieure agronome de formation, j'envisage également une installation paysanne à moyen terme.

J'étudie les communautés végétales comme objets de la phytosociologie et de compréhension des habitats naturels. La finalité de mes travaux est d'accompagner au mieux les politiques publiques de protection de la flore et des habitats (au Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées). Ma participation à l'équipe Dynafor est une contribution sur la connaissance et la compréhension des écosystèmes prairiaux. Avec Clelia, nous étudions les liens entre pratiques agricoles et diversité végétale dans les prairies naturelles et cherchons les meilleurs indicateurs pour évaluer et transmettre aux gestionnaires les qualités écologiques et agronomiques de leurs herbages (au travers en particulier de l'outil FLOREAL). Enfin, nous axons nos travaux sur l'évaluation des mesures agro-environnementales pour permettre leur amélioration et mieux orienter les politiques publiques en faveur de la prairie. Mon implication s'inscrit comme une interface (poste interface du département ECODIV) entre INRAE et Conservatoire botanique national, entre un institut de recherche et un partenaire non académique.

J'accompagne la dynamique scientifique et agricole locale au sein du "Living Lab Gascogne" sur la question des Solutions fondées sur la nature dans les paysages agricoles du Sud Ouest. Entre partage d'expérience et actions communes, je serai chargée de l'animation, la coordination et la communication entre les 6 unités de recherche partenaires et les actrices et acteurs locaux.

Je travaille au sein du service Gestion, et je suis en charge des Missions & Dépenses

Après un master en agroécologie à AgroParisTech, j’ai effectué ma thèse à l’INRAe du Moulon (UMR GQE) sur un projet de sélection participative du blé en collaboration avec le groupe blé du Réseau Semences Paysannes. J’ai rejoint l’unité Dynafor en juin 2021, d’abord accueillie au LAE à Colmar et à présent sur place, pour développer un outil de modélisation spatialement explicite traitant des relations entre paysage, pratiques agricoles et chaîne tritrophique betterave – puceron vert – auxiliaires. Ce modèle permettra d’explorer des scénarios de gestion du paysage favorisant les régulations biologiques des ravageurs, et ainsi d’identifier des leviers d’action pour réduire l’usage des pesticides dans nos paysages agricoles.