Le 13 janvier 2025 à Auzeville se sont réunis une trentaine d'acteurs de territoire et les chercheurs des laboratoires associés au sein du Living Lab Gascogne.

Quels projets actuellement en cours sur ce territoire ? Quels liens avec les solutions fondées sur la nature ? Quelle synergies recherche-territoire-usagers sur les projets existants ?
Autant de questions qui ont permis de mieux comprendre les tenants et aboutissants du Living Lab Gascogne et du Programme national de Recherche « Solutions fondées sur la Nature » (Solu-Biod) qui le finance.
Comment répondre aux défis que doivent actuellement relever nos sociétés tout en préservant les écosystèmes ? C’est la réponse que tentent d’apporter les Solutions fondées sur la nature. En proposant de restaurer, mieux gérer et protéger les écosystèmes et les habitats qu’ils fournissent, elles permettent de préserver la biodiversité. Cela tout en assurant le bien être humain grâce aux services écosystémiques associés. C’est autour de ces questions, appliquées aux réalités agricoles, que le Living Lab Gascogne travaille.
Depuis 2024, le Programme national de Recherche financé par l’ANR propose « d’innover avec la nature pour des impacts positifs sur la biodiversité, la société et l’économie ». Il agit notamment en permettant le travail conjoint des acteurs de la recherche et des territoires autour de « Living Labs ». Parmi les 11 territoires choisis pour travailler sur divers écosystèmes, le Living Lab Gascogne a pour but de travailler sur les problématiques d’un paysage agricole diversifié entre élevage et cultures céréalières.
Le temps d’une journée de travail, tous ont travaillé sur le territoire du Living Lab qui s’étend des coteaux de Gascogne jusqu’aux collines de l’Astarac dans le Gers entre les projets COTERRA et RestPoll.

Entre les connaissances accumulées grâce à la Zone Atelier PyGar, l’expertise des 6 laboratoires associés et les acteurs dont la connaissance des enjeux locaux n’a d’égal, c’est un beau projet qui est en train d’émerger pour les quatre années à venir !
Sylvie Ladet et Wilfried Heintz ont participé en tant que co-auteurs à la publication d'un nouvel article sur le réseau CentipedeRTK fondé par Julien Ancelin, collègue INRAE de l'unité Saint-Laurent de la Prée en Aquitaine. Cette publication en open access fait suite à la sélection de la communication orale au colloque SAGEO 2023 à Québec pour le numéro spécial « vol 12- Sciences de l’information géographique & mesures environnementales » de la revue JIMIS.
Julien Ancelin*, Sylvie Ladet*, Wilfried Heintz. CentipedeRTK, un réseau pour la géolocalisation haute précision au service de l'environnement. Journal of Interdisciplinary Methodologies and Issues in Science, 2024, 12, 18p. ⟨10.46298/jimis.14252⟩. ⟨hal-04695937v4⟩ (* co-premiers-auteurs).

Dans cet article, ils rappellent la définition de cette technologie GPS (pour faire simple), son fonctionnement et la construction de ce réseau depuis 2019 dont le périmètre d’application est vaste et bien au-delà du monde de la Recherche. CentipedeRTK est utilisé en France mais pas que ! Dans les retours d’expériences sur son utilisation, nous avons repris dans l’article des travaux issus du projet ANR JCJC Blobiform (comparatif solutions propriétaires vs libres, travail de master 2 de Léa Robert en 2023), coordonné et présenté à la dernière réunion d’axe Funk par Fabien. Au-delà de l’aspect technologique, un autre résultat de ce réseau est également humain : la construction d’une communauté active et engagée. En mobilisant des contributeurs variés – agriculteurs, privés, scientifiques et collectivités – CentipedeRTK illustre comment une approche collective peut favoriser l’innovation. Ce résultat souligne aussi la viabilité d’un modèle basé sur les géocommuns numériques, accessible à tous et indépendant des solutions propriétaires.
Dernière mise à jour : 30 janv.
Dynafor a accueilli le 16 janvier 2025 le séminaire des Géographes du département ACT d'INRAE sur le thème de la place de la political ecology pour les géographes du département ACT d'INRAE.Â
Il a eu lieu en salle de conférences Marc Ridet, sur le centre INRAE Toulouse Occitanie avec un accès en distanciel pour certains et a réuni environ 35 personnes. Voilà ci-dessous le programme détaillé dont plusieurs présentations des travaux de Dynafor.


Horaires | Intervenant.e.s | Titre |
10h00-10h30 | ACCUEIL CAFE | Â |
10h30-10h40 | Coline Perrin, Marie Houdart et Baptiste Hautdidier | Introduction |
 10h40-11h15 | Floriane Clément, Baptiste Hautdidier |  Contours du champ de la political ecology |
 11h15-12h15 |  Lise Desvallées, Université de Pau | La political ecology aujourd’hui : déconstruction critique ou plaidoyer radical |
12h15-13h45 | DEJEUNER | Â |
 13h45-14h15 |  Lisa Darmet & Cécile Barnaud | Le pastoralisme, bon élève de l’environnement ? Une analyse critique de discours, croisant political ecology et justice environnementale |
 14h15-14h45 |  Manoel Auffray, BSE |  La PAC au prisme de la political ecology, une perspective fructueuse ? |
 14h45-15h15 |  Baptiste Hautdidier |  Quelles places pour des postures critiques dans un parcours de géographe à Inrae ?  |
15h15-15h25 | PAUSE | Â |
 15h25-16h25 |  Travail en groupe | Quel positionnement de nos recherches en termes de communauté épistémique et d’approche en political ecology ? |
 16h25-16h30 |  Coline/Marie/Baptiste |  Clôture de la journée |