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A noter dans vos agendas que Laurent Larrieu fera une conférence le vendredi 5 avril de 12h30 à 14h dans l'auditorium du Muséum de Toulouse. Cette conférence est proposée par le Muséum de Toulouse et le Groupe de recherche pour l’éducation et la prospective de Midi-Pyrénées.


Résumé: S’y promener le dimanche, rafraîchir l’atmosphère, la voir partir en fumée. Nous utilisons ses ressources et nous lui demandons beaucoup, mais la connaît t-on vraiment ? La forêt française couvre 31 % de l’hexagone. Elle constitue un véritable conservatoire de notre biodiversité territoriale en abritant une grande part du vivant. Apprenons à mieux la connaître, à comprendre son importance dans l’équilibre et la santé de notre territoire métropolitain. Discutons de quelles stratégies de préservation et de développement de la forêt française seront les plus adaptées pour répondre aux défis d’aujourd’hui et à la maintenir vivante.


Graphique tité de l'article

Pour en savoir plus, c'est ici.

Ce datapaper présente les résultats d’un échantillonnage pluritaxonomique ciblé sur la méiofaune (i.e. Nématodes, Rotifères, Platyhelminthes, Tardigrades, Gastrotriches) réalisé dans la forêt de la réserve de la Massane (66) dans des biofilms et sédiments des cours d'eau, les litières des sols forestiers, les mousses, et dans un large éventail de dendromicromicrohabitats. 315 taxa ont été identifiés au final, incluant des espèces nouvelles pour la science. Des superbes illustrations des bestioles ont été incluses dans cet article afin de faciliter la découverte de ce monde taxonomique un peu étrange, à la fois morphologiquement et biologiquement parlant.

Si on se concentre sur les dendromicrohabitats (dmh), 22 types de dmh ont été échantillonnés (3 réplicats chacun). Pour voir le déroulement de la manipe sur le terrain et au labo : https://www.youtube.com/watch?v=2JHoF33JKlY

Les principaux résultats :

• Les abondances de nématodes dans les dmh sont bien plus grandes que dans les sols

• Les nématodes dominent largement les communautés de la méiofaune associées aux DMH, mais les rotifères et les tardigrades sont relativement plus abondants dans les excroissances (loupes, brogne) et dans les épiphytes (mousses, lierre, etc.)

• On observe de fortes disparités de structure des communautés entre les différents types et différentes formes de DMH.

• les caractéristiques fonctionnelles de la communauté de nématodes des dmh diffèrent fortement de celle de la rivière, avec une forte participation des fongivores et parasites de plantes


Pour en savoir plus: Majdi N., Araujo TQ., Bekkouche N., Fontaneto D., Garrigue J., Larrieu L., Kamburska L., Kieneke A., Minowa AK., Laumer C., Sabatino R., Sorel D., Stec D., Traunspurger W. (2024). Freshwater and limno-terrestrial meiofauna of the Massane Forest Reserve in the Eastern French Pyrenees. Biogeographia – The Journal of Integrative Biogeography, 39(1) DOI : 10.21426/B639162226



Graphique tité de l'article

Abstract:

We report the results of a faunistic survey focused on freshwater and limno-terrestrial meiofauna to improve biodiversity knowledge in a protected area in the Eastern part of the French Pyrénées: the Massane Forest Reserve (336 ha). The survey provided 1187 occurrence records from 315 taxa (most resolved at species level), uploaded as a shared online dataset and made freely available in the Global Biodiversity Information Facility (GBIF). The highest number of occurrences and distinguishable species belong to Nematoda (775 occurrences, 172 taxa), followed by Rotifera (219 occurrences, 67 taxa), Platyhelminthes (85 occurrences, 32 taxa), Tardigrada (69 occurrences, 25 taxa), and Gastrotricha (39 occurrences, 19 taxa). A diversity of meiofaunal organisms was found, in large numbers, in all the screened samples: from stream biofilms and sediments to forest floor soils, mosses, and litter, to a broad range of tree-related micro-habitats associated with beech epixylic mosses and lichens, tree cavities, woodpecker breeding holes, bark pockets and fruiting bodies of saproxylic fungi. This survey makes the Massane forest one of the few protected areas of the world with an all-taxa biodiversity inventory including meiofaunal groups, which could serve as a standard to further consider those cryptic groups of tiny animals in forest conservation efforts.


Résumé :

Ce papier rapporte les résultats d'une étude faunistique centrée sur la méiofaune d'eau douce et limno-terrestre et réalisée afin d'améliorer les connaissances sur la biodiversité taxonomique d’une zone protégée de la partie orientale des Pyrénées françaises : la réserve forestière de la Massane (336 ha). L'étude a fourni 1187 occurrences pour 315 taxons (la plupart identifiés au niveau de l'espèce), qui ont été téléchargées en ligne et mises à disposition gratuitement sous la forme d’une base de données partagée dans le Fonds mondial d'information sur la biodiversité (GBIF). Le plus grand nombre d'occurrences et d'espèces distinguables est fourni par les Nématodes (775 occurrences, 172 taxons), suivis par les Rotifères (219 occurrences, 67 taxons), les Platyhelminthes (85 occurrences, 32 taxons), les Tardigrades (69 occurrences, 25 taxons), et les Gastrotriches (39 occurrences, 19 taxons). Une diversité d'organismes appartenant à la méiofaune a été trouvée, et en grand nombre, dans tous les échantillons examinés: biofilms et sédiments des cours d'eau, sols, mousses, litières des sols forestiers, et une large gamme de dendromicrohabitats associés ici au hêtre, comme les cavités à terreau, les loges de pics, les poches d'écorce et les fructifications de champignons saproxyliques. Cette étude fait de la forêt de la Massane l'une des rares zones protégées au monde à disposer d'un inventaire de la biodiversité de l'ensemble des taxons, y compris les groupes de méiofaune, qui pourrait servir de norme pour mieux prendre en compte ces groupes cryptiques d'animaux minuscules dans les efforts de conservation des écosystèmes forestiers.


X. Briottet., K. Adeline, T. Bajjouk, V. Carrère, M. Chami, Y. Constans, Y. Derimian, A. Dupiau, M. Dumont, S. Doz, S. Fabre, P.Y. Foucher, H. Herbin, S. Jacquemoud, M. Lang, A. Le Bris, P. Litvinov, S. Loyer, Marion R, A. Minghelli, T. Miraglio, D. Sheeren, B. Szymanski, F. Romand, C. Desjardins, D. Rodat, B. Cheul. (2024) End-to-end simulations to optimize imaging spectroscopy mission requirements for seven scientific applications. ISPRS Open Journal of Photogrammetry and Remote Sensing 100060, ISSN 2667-3932, https://doi.org/10.1016/j.ophoto.2024.100060



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Abstract:

CNES is currently carrying out a Phase A study to assess the feasibility of a future hyperspectral imaging sensor (10 m spatial resolution) combined with a panchromatic camera (2.5 m spatial resolution). This mission focuses on both high spatial and spectral resolution requirements, as inherited from previous French studies such as HYPEX, HYPXIM, and BIODIVERSITY. To meet user requirements, cost, and instrument compactness constraints, CNES asked the French hyperspectral Mission Advisory Group (MAG), representing a broad French scientific community, to provide recommendations on spectral sampling, particularly in the Short Wave InfraRed (SWIR) for various applications. This paper presents the tests carried out with the aim of defining the optimal spectral sampling and spectral resolution in the SWIR domain for quantitative estimation of physical variables and classification purposes. The targeted applications are geosciences (mineralogy, soil moisture content), forestry (tree species classification, leaf functional traits), coastal and inland waters (bathymetry, water column, bottom classification in shallow water, coastal habitat classification), urban areas (land cover), industrial plumes (aerosols, methane and carbon dioxide), cryosphere (specific surface area, equivalent black carbon concentration), and atmosphere (water vapor, carbon dioxide and aerosols). All the products simulated in this exercise used the same CNES end-to-end processing chain, with realistic instrument parameters, enabling easy comparison between applications. 648 simulations were carried out with different spectral strategies, radiometric calibration performances and signal-to-noise Ratios (SNR): 24 instrument configurations × 25 datasets (22 images + 3 spectral libraries). The results show that spectral sampling up to 20 nm in the SWIR range is sufficient for most applications. However, 10 nm spectral sampling is recommended for applications based on specific absorption bands such as mineralogy, industrial plumes or atmospheric gases. In addition, a slight performance loss is generally observed when radiometric calibration accuracy decreases, with a few exceptions in bathymetry and in the cryosphere for which the observed performance is severely degraded. Finally, most applications can be achieved with a realistic SNR, with the exception of bathymetry, shallow water classification, as well as carbon dioxide and methane estimation, which require the optimistic SNR level tested. On the basis of these results, CNES is currently evaluating the best compromise for designing the future hyperspectral sensor to meet the objectives of priority applications.


Résumé :

Le CNES mène actuellement une étude de phase A pour évaluer la faisabilité d'un futur capteur d'imagerie hyperspectrale (résolution spatiale de 10 m) combiné à une caméra panchromatique (résolution spatiale de 2,5 m). Cette mission se concentre sur les exigences de haute résolution spatiale et spectrale, héritées des études françaises précédentes telles que HYPEX, HYPXIM et BIODIVERSITY. Pour répondre aux exigences des utilisateurs, aux contraintes de coût et de compacité de l'instrument, le CNES a demandé au groupe consultatif de la mission hyperspectrale française (MAG), représentant une large communauté scientifique française, de fournir des recommandations sur l'échantillonnage spectral, en particulier dans l'infrarouge à ondes courtes (SWIR) pour diverses applications. Cet article présente les tests effectués dans le but de définir l'échantillonnage spectral et la résolution spectrale optimaux dans le domaine SWIR pour l'estimation quantitative de variables physiques et à des fins de classification. Les applications visées sont les géosciences (minéralogie, teneur en eau du sol), la sylviculture (classification des espèces d'arbres, traits fonctionnels des feuilles), les eaux côtières et intérieures (bathymétrie, colonne d'eau, classification du fond dans les eaux peu profondes, classification des habitats côtiers), les zones urbaines (couverture des sols), les panaches industriels (aérosols, méthane et dioxyde de carbone), la cryosphère (surface spécifique, concentration équivalente de carbone noir) et l'atmosphère (vapeur d'eau, dioxyde de carbone et aérosols). Tous les produits simulés dans cet exercice ont utilisé la même chaîne de traitement de bout en bout du CNES, avec des paramètres instrumentaux réalistes, permettant une comparaison aisée entre les applications. 648 simulations ont été réalisées avec différentes stratégies spectrales, performances d'étalonnage radiométrique et rapports signal/bruit (RSB) : 24 configurations d'instruments × 25 jeux de données (22 images + 3 bibliothèques spectrales). Les résultats montrent qu'un échantillonnage spectral allant jusqu'à 20 nm dans la gamme SWIR est suffisant pour la plupart des applications. Cependant, un échantillonnage spectral de 10 nm est recommandé pour les applications basées sur des bandes d'absorption spécifiques telles que la minéralogie, les panaches industriels ou les gaz atmosphériques. En outre, une légère perte de performance est généralement observée lorsque la précision de l'étalonnage radiométrique diminue, à quelques exceptions près en bathymétrie et dans la cryosphère, où la performance observée est fortement dégradée. Enfin, la plupart des applications peuvent être réalisées avec un RSB réaliste, à l'exception de la bathymétrie, de la classification des eaux peu profondes, ainsi que de l'estimation du dioxyde de carbone et du méthane, qui nécessitent le niveau de RSB optimiste testé. Sur la base de ces résultats, le CNES évalue actuellement le meilleur compromis pour concevoir le futur capteur hyperspectral afin de répondre aux objectifs des applications prioritaires.


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