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Laurent Larrieu a effectué une mission au Québec au mois de mai pendant laquelle, entre autres, il a réalisé 2 conférences invitées:

  • la première à Rouyn Noranda pour des chercheurs et étudiants de l’université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT),

  • la deuxième à Québec, au Ministère des ressources naturelles et des forêts (MNRF), pour des chercheurs de la Direction de la recherche forestière et de la Direction de l’aménagement et de l’environnement forestiers.

Cette conférence s'intitulait "Tree-related microhabitats (TreMs) are key items for forest biodiversity that are still little studied in North America" (en français, "les dendromicrohabitats (TreMs) sont des éléments clés de la biodiversité forestière qui sont encore peu étudiés en Amérique du Nord").



Le projet RestPoll (“Restaurer des habitats pour les pollinisateurs dans les paysages agricoles européens sur la base d’approches participatives multi-acteurs”) est un projet européen ayant pour ambition la restauration des insectes pollinisateurs et de leurs services à travers la restauration de leurs habitats dans les paysages agricoles. L’objectif de RestPoll est d’étudier l’effet de la restauration de prairies sur les communautés de pollinisateurs que sont les abeilles sauvages, les papillons et les syrphes, en s’appuyant notamment sur des parcelles restaurées dans le cadre du projet LIFE Coteaux Gascons.


Plusieurs dynaforiens et en particulier Amandine Acloque en post-doctorat sur ce projet travaillent actuellement sur ce projet. Ils étudient des ensembles de parcelles : parcelles restaurées, prairies donneuses, et parcelles témoins (même profil que les précédents des parcelles restaurées). Sur chacune des parcelles, plusieurs passages (4 par an entre mars et septembre) auront lieu sur plusieurs années à partir de 2024. Les échantillonnages des pollinisateurs seront réalisés à vue et/ou par chasse au filet le long de transects sur lesquels auront également lieu les relevés de végétation. Pour ne pas endommager les parcelles, notamment dans le cas de cultures, les transects seront réalisés dans les sillons laissés par les roues des engins agricoles. De plus, aucun dispositif expérimental ne sera installé et/ou laissé dans les parcelles.





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