Par Marion Da Silva (stagiaire Dynafor/Chambre régionale d'agriculture d'Occitanie, 3ème année ENSAT, spécialité AGREST, projet ENI Occitanie financé par le plan Ecophyto).

Le suivi des Effets Non Intentionnels des pratiques agricoles sur la biodiversité est un dispositif s’inscrivant dans la surveillance biologique du territoire, partie intégrante du plan Ecophyto II. Il comprend depuis 2012 et sur 500 parcelles en France, le relevé de 4 bio-indicateurs : vers de terre, coléoptères, oiseaux et flore de bord des champs, et en parallèle le recensement des pratiques agricoles menées sur ces parcelles. Mon stage, réalisé au sein de la Chambre Régionale d’Agriculture Occitanie) a porté sur l’influence des pratiques agricoles, des paysages et du climat sur ces indicateurs, et la réalisation de fiches parcelle à destination des agriculteurs.
Dernière mise à jour : 15 oct. 2024
David Sheeren a soutenu brillamment son habilitation à diriger des recherches le 4 octobre 2024. Elle s'intitulait "Paysage et biodiversité : de l’observation par télédétection à la modélisation. Une hybridation disciplinaire".
Veuillez trouver ci-dessous le lien à la vidéo de son exposé.

Vendredi 4 octobre 2024 à 13h30, INRAE, Centre Occitanie-Toulouse, salle de conférence Marc Ridet
Jury
Agnès BÉGUÉ, Directrice de Recherche CIRAD, Montpellier : Rapportrice
Thomas CORPETTI, Directeur de Recherche CNRS, Rennes : Rapporteur
Anne PUISSANT, Professeure des Universités, Strasbourg : Rapportrice
Laurent BERGÈS, Ingénieur-chercheur (HDR) INRAE, Grenoble : Examinateur
Philippe LEJEUNE, Professeur, Gembloux Agro-Bio Tech, ULiège : Examinateur
Claude MONTEIL, Maître de conférences (HDR), Toulouse INP : Garant
Résumé
Ce mémoire d’HDR fait état d’une partie des contributions scientifiques en géomatique que j’ai pu apporter depuis 2006 en tant qu’enseignant-chercheur à l’ENSAT et au sein du laboratoire DYNAFOR. Il présente mes activités en trois parties. La première porte sur la modélisation des relations image-paysage. Elle relate les différentes approches méthodologiques développées en télédétection pour automatiser la cartographie des petits objets semi-naturels que sont les arbres hors forêts et en particulier les haies dans les paysages ruraux. La seconde concerne la modélisation des relations paysage-biodiversité. Elle témoigne de l’intérêt de la télédétection pour diversifier les formes de représentation du paysage en s’appuyant sur l’hétérogénéité spatiale de l’information spectrale pour prédire la diversité taxonomique de communautés d’oiseaux. La troisième partie concerne la modélisation des relations image-biodiversité. Elle présente les résultats obtenus sur la reconnaissance des essences forestières à partir de séries temporelles d’images multispectrales ou d’images hyperspectrales. Elle évoque aussi des travaux sur le suivi de la phénologie, le passage à large échelle et la prise en compte de l’autocorrélation spatiale des données pour évaluer les performances prédictives de manière non biaisée. Ces activités de recherche ont été nourries par le contexte interdisciplinaire dans lesquelles elles ont été menées. Elles sont le fruit d’interactions et de collaborations avec des collègues et étudiant·e·s que j’ai pu encadrer. La dernière partie du mémoire présente différentes perspectives de recherche qui concernent la caractérisation de la qualité des habitats forestiers et des linéaires arborés. Elles s’appuient sur la prise en compte de traits structuraux, en plus des traits spectraux, à partir de données LiDAR. Elles reposent aussi sur l’intégration de la dimension temporelle à partir d’images historiques.
Mots-clés : Télédétection ; Géomatique ; Interdisciplinarité ; Représentation spatiale ; Modélisation ; Hétérogénéité ; Paysage ; Biodiversité ; Habitat ; Arbre hors forêt ; Apprentissage automatique ; Classification ; Série temporelle ; Image hyperspectrale ; Autocorrélation spatiale.
Dernière mise à jour : 25 sept. 2024
Par Maud Lerat (stagiaire Dynafor, étudiante ingénieure agronome à l’INP ENSAT (Spécialisation SYStèmes et Produits de l’ÉLevage), projet SALTO financé par la Fondation de France).

Cette étude exploratoire, qui s’inscrit dans le cadre du projet SALTO, a pour objectif de référencer les pratiques de gestion concrètes effectuées sur les haies et lisières forestières, par les agriculteurs et agricultrices, suite à la caractérisation de formations linéaires arborées présentes sur leur exploitation. Cette analyse vise à souligner les contraintes auxquelles les exploitants agricoles font face et à proposer des leviers d’améliorations ; elle constituera également l’amorce d’un futur observatoire de haies local.