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Laurent Larrieu a collaboré en tant que co-auteur à un article sur l'adaptation de la typologie des dendromicrohabitats aux forêts tropicales publié dans le journal Ecological Indicators.

En collaboration avec des collègues allemands qui travaillent en milieu tropical, une série de relevés effectués dans des forêts d’Equateur et de Tanzanie ont permis de proposer ici quelques compléments à la typologie des dendromicrohabitats (dmh) qui sert actuellement de référence dans les forêts tempérées, méditerranéennes et boréales afin de pouvoir l’utiliser en forêt tropicale. Ils proposent l’ajout d’une nouvelle forme de dmh (les formations racinaires) et de trois nouveaux groupes : les concavités formées par des fruits ou des feuilles, les dendrotelmes (car séparés ici des autres concavités) et les formations racinaires aériennes.


Nußer R., Bianco G., Kraus D., Larrieu L., Feldhaar H., Schleuning M., Müller J. (2024). An adapted typology of tree-related microhabitats including tropical forests. Ecological Indicators 167, 112690 https://doi.org/10.1016/j.ecolind.2024.112690

 



Il s’agit d’un premier jet qui devra être corroboré/complété par de plus amples échantillonnages afin de couvrir la grande variabilité de ces forêts tropicales. La principale difficulté a été de rassembler les données taxonomiques permettant de considérer ces structures originales comme des dendromicrohabitats, car peu d’études ont été consacrées jusqu’alors à la biodiversité liée à ces structures. Ils ont profité de ces données pour comparer les assemblages de dmh observés dans les forêts tropicales de basse altitude avec ceux des forêts tropicales de haute altitude, mais aussi avec ceux des hêtraies tempérées.


Abstract: Abstract

Tree-related microhabitats (TreMs) describe the microhabitats that a tree can provide for a multitude of other taxonomic groups and have been proposed as an important indicator for forest biodiversity. So far, the focus of TreM studies has been on temperate forests, although the tropics provide a large forest area, with different types of forest and a high diversity of tree species, some of them with exceptionally high numbers of TreMs. In this study, TreMs in the lowland tropical forests of the Chocó (Ecuador) and in the mountain tropical forests of Mount Kilimanjaro (Tanzania) were surveyed. Our results extend the existing typology of TreMs of Larrieu et al. (2018) to include tropical forests and enabled a comparison of the relative recordings and diversity of TreMs between tropical and temperate forests. A new TreM form, Root formations, and three new TreM groups, concavities build by fruits or leaves, dendrotelms, and root formations, were established. In total, 15 new TreM types in five different TreM groups were specified. The relative recordings of most TreMs were similar between tropical and temperate forests. However, ivy and lianas, and ferns were more common in the lowland rainforest than in temperate forests, and bark microsoil, limb breakage, and foliose and fruticose lichens in tropical montane forest than in lowland rainforest. Mountain tropical forests hosted the highest diversity for common and dominant TreM types, and lowland tropical forest the highest diversity for rare TreMs. Our extended typology of tree-related microhabitats can support studies of forest-dwelling biodiversity in tropical forests. Specifically, given the ongoing threat to tropical forests, TreMs can serve as an additional tool allowing rapid assessments of biodiversity in these hyperdiverse ecosystems.


Clélia Sirami a été interviewée par une journaliste de Radio France internationale au sujet de la place de l’agriculture dans les négociations de la COP Biodiversité. Cette conférence de Cali de 2024 sur la biodiversité, ou COP 16, est une conférence internationale organisée par l'Organisation des Nations unies qui se déroule du 21 octobre au 1ᵉʳ novembre 2024 à Cali, en Colombie.



L’agriculture comme on la pratique aujourd’hui est la première cause de l’effondrement du vivant. Dans les négociations internationales pour tenter de sauver la nature c’est donc un sujet incontournable mais qui est pourtant bien souvent mis de côté. Alors que s'est ouverte hier la COP16 biodiversité à Cali en Colombie, le lourd impact de notre système de production agricole sur les plantes et les animaux de la planète restera-t-il encore une fois ignoré ?


Titre complet: Présentation de SimOïko un simulateur des dynamiques démographiques et de déplacements des espèces animales et du développement d’un modèle de déplacement de recherche alimentaire pour les abeilles sauvages


Par Anouk Glad (post-doctorante Dynafor, INP-ENSAT, Toulouse) & Sylvain Moulherat (OïkoLab, TerrOïko, 2 place Dom Devic, Sorèze)



SimOïko est un modèle mécanistique individu-centré et spatialement explicite intégrant de la stochasticité provenant du transfert du simulateur MetaConnect développé par Sylvain Moulherat lors de sa thèse (Moulherat S., 2014). Les simulations consistent à modéliser le cycle de vie des individus selon les caractéristiques propres à leur espèce et du paysage dans lesquels ils évoluent en incluant des paramètres tels que le mode de dispersion, la fécondité, la survie et la capacité de se déplacer. Les sorties du modèle permettent d’obtenir de estimations sur la dynamique des populations, leur diversité génétique, et sur les déplacements dans le paysage à l’échelle d’un territoire pour différents pas de temps.

Le type de déplacement des individus modélisé sont définis de manière réaliste grâce à l’intégration du simulateur stochastique de mouvement (SMS) (Palmer, Coulon, et Travis 2011) qui a pu servir de base au développement d’un modèle de déplacement de recherche alimentaire des abeilles sauvages permettant de prendre l’effet de matrice paysagère sur l’estimation du service de pollinisation. Nous présenterons les résultats de l’analyse de sensibilité, ainsi que de l’évaluation de l’apport de la prise en compte des caractéristiques de la matrice paysagère grâce à des simulations réalisées sur des paysages virtuels variés en termes de composition et de configuration. Enfin, une étude de cas, sera présentée afin de confronter les estimations obtenues par le modèle à des données de captures d’abeilles sauvages.



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