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La formation internationale à l’Indice de Biodiversité Potentielle était organisée et co-animée par L. Larrieu (Dynafor/ CNPF-CRPF Occ), P. Gonin (CNPF-IDF) et Pauline Marty (CNPF-CRPF PACA). Une session en visioconférence le 11 mars 2025 a eu pour but de présenter l’indice ainsi que le travail de recherche dédié réalisé à Dynafor entre 2008 et nos jours. Une deuxième session, en présentiel, a eu lieu les 1-3 avril à Salies du Salat, alternant travaux en salle et exercices pratiques en forêt. Elle a permis aux participants de se familiariser avec les différentes méthodologies d’application de l’IBP, de réaliser des diagnostics IBP dans plusieurs contextes forestiers et de prendre connaissance de l’ensemble des ressources documentaires disponibles. Le dernier jour, David Sheeren (Dynafor) a présenté les travaux de Manon Collard (Dynafor) sur les possibilités de prédiction de l’IBP à partir de données de télédétection (LIDAR principalement).


Cette formation a regroupé au total une vingtaine de participants représentant une large gamme d’institutions (Universités, services forestiers, etc.) et en provenance de 8 nouvelles nations : Liban, Espagne, Bosnie-Herzegovine, Albanie, Danemark, Macédoine du Nord, Montenegro et Grèce dans le cadre du projet Intereg « StrategyMedFor ». Ce rassemblement a également contribué à préparer les tournées de terrain qui devraient aboutir dans les 2 ans à la finalisation de versions IBP adaptées aux contextes de l’Espagne continentale, de la Macédoine du Nord, de la Bosnie-Herzégovine et de la Grèce, Crète comprise. Ces versions complèteront le panel de versions déjà disponibles pour la Catalogne espagnole, la Suisse, l’Italie et le Bénélux.




Par Julien Blanco (Unité SENS, IRD, Montpellier) & François Calatayud (UMR DYNAFOR)


Compte tenu des défis relatifs à l'environnement et à la durabilité auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, la nécessité d'une approche interdisciplinaire, science-société, fait de plus en plus consensus. Cependant, le développement des domaines de recherche distincts que sont la science de la durabilité (SustSci) et les sciences humaines de l'environnement (EnvHum) est-il nouvel avatar du cloisonnement académique ? Dans cette étude, nous avons réalisé une cartographie scientifique complète de la littérature afin d'explorer le chevauchement ou la compartimentation de ces domaines. Des requêtes standardisées ont été soumises au Web of Science et nous ont permis de rassembler un total de 2076 publications, dont 1678 pour SustSci et 398 pour EnvHum, à partir desquelles nous avons exploré les structures sociales, intellectuelles et conceptuelles des deux domaines. Les résultats indiquent que SustSci et EnvHum sont alimentés par des communautés de recherche distinctes (auteurs et revues distincts) et s'appuient sur des héritages épistémologiques différents. En outre, les résultats ont montré que les deux domaines de recherche se concentrent sur des défis similaires (par exemple, le changement climatique et le déclin de la biodiversité), mais avec des approches contrastées. SustSci combine les sciences naturelles et sociales pour aborder la durabilité comme un problème systémique, tandis qu'EnvHum combine les sciences sociales et humaines pour aborder des questions de rapports de pouvoir et de valeurs. Néanmoins, une analyse complète a suggéré qu'ils partagent également des objectifs clés : combler le fossé nature-culture, transformer les relations sociopolitiques et prendre en compte les valeurs, les affects et les imaginaires. À la lumière de ces résultats, nous discutons enfin des opportunités et des défis d'un enrichissement mutuel entre SustSci et EnvHum autour de ces trois objectifs communs, qui pourraient favoriser une réponse renforcée aux crises auxquelles nous sommes confrontés.



Pour en savoir plus sur cet article : Blanco, J.; Moreau, C.; Carrière, S.M.; Fache E.; Cué Rio M.;Calatayud, F.; Castella, J-C.; Le Meur, P-Y.; Coudel, E; Hervé, D.; Méral, P.; Therville, C. (2024) . Gaps and overlaps between sustainability science and the environmental humanities.Sustainability Science. https://doi.org/10.1007/s11625-024-01596-1

Floriane Clément et Caroline Mouille ont participé au séminaire annuel des animateur.ices de collectifs agricoles d'Occitanie, organisé le 13 mars 2025 à Carcassonne, conjointement par la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) Occitanie et la Chambre régionale d'Agriculture Occitanie (CRAO). A l'occasion de cette belle journée, elles ont pu partager les analyses obtenues dans le cadre du projet COTERRA concernant les enjeux d'autonomie des agriculteurs, et échanger en ateliers sur les liens possibles entre GIEE et recherche pour la capitalisation des connaissances et expériences. Ce rendez-vous a permis de réaffirmer l'importance de ces collectifs dans l'autonomisation des agriculteur.ices et pour développer les pratiques dites agroécologiques.



Pour en savoir plus:

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