Cécile Barnaud a co-rédigé l'éditorial du numéro spécial Ecosystem services and collective action, paru dans la revue Ecosystem Services. Il examine les synergies et les tensions entre le cadre des services écosystémiques (SE) et les théories sur l'action collective pour la gouvernance environnementale et clôture un numéro spécial dans lequel figurent deux autres articles signés de Dynafor :
Mouillard-Lample L., Gonella G., Decourtye A., Henry M., Barnaud C. (2023) Competition between wild and honey bees: Floral resources as a common good providing multiple ecosystem services, Ecosystem Services, volume 62, 101538, ISSN 2212-0416,
Barnaud, Cécile, Florence De Longueville, Gabriel Gonella, Martine Antona, Nicolas Dendoncker, et Kerry A Waylen. « Participatory research on ecosystem services in the face of disputed values and other uncertainties: A review ». Ecosystem Services 63 (1 octobre 2023): 101551.
Barnaud, C.; Muradian, R. (2024) Ecosystem services and collective action: New commons, new governance challenges. Ecosystem Services, 2024, pp.101662. ⟨10.1016/j.ecoser.2024.101662⟩. ⟨hal-04725246⟩

Abstract: This editorial article of the special issue “Ecosystem Services and Collective Action: New Commons, New Governance Challenges” examines the synergies and tensions between the ecosystem services (ES) framework and the theories on collective action for environmental governance. The literature and the contributions of this special issue illuminate the multifaceted nature of these interactions. By revealing new socio-ecological interdependencies and emerging commons, the ES concept raise opportunities of collective action and polycentric institutional arrangements, and can operate as a boundary object in collaborative processes. However, we also stress the importance of considering, in both research and policy design, the inherent challenges of collective ES governance regimes and the complexities of the underlying social processes, including: the rise of shared perceptions and common beliefs; the development of new social networks and trust relations; the recognition of multiple values and worldviews, notably non-utilitarian values; the management of conflicts and power asymmetries; and the context-dependency of institutional arrangements.
Résumé: Cet article éditorial du numéro spécial « Ecosystem Services and Collective Action : New Commons, New Governance Challenges » examine les synergies et les tensions entre le cadre des services écosystémiques (SE) et les théories sur l'action collective pour la gouvernance environnementale. La littérature et les contributions de ce numéro spécial mettent en lumière les multiples facettes de ces interactions. En révélant de nouvelles interdépendances socio-écologiques et des biens communs émergents, le concept de services écosystémiques soulève des opportunités d'action collective et d'arrangements institutionnels polycentriques, et peut fonctionner comme un objet frontière dans les processus de collaboration. Cependant, nous soulignons également l'importance de prendre en compte, tant dans la recherche que dans la conception des politiques, les défis inhérents aux régimes de gouvernance collective des SE et les complexités des processus sociaux sous-jacents, y compris : le développement de représentations partagées et de croyances communes ; le développement de nouveaux réseaux sociaux et de relations de confiance ; la reconnaissance de valeurs et de visions du monde multiples, notamment les valeurs non utilitaires ; la gestion des conflits et des asymétries de pouvoir ; et la dépendance au contexte des innovations institutionnelles.
Camille Dumat de Dynafor collabore avec d'autres laboratoires de recherche INRAE (LIPME) et au-delà (La MILPA; CERTOP, LISST) de la place toulousaine sur 2 projets de co-innovation agroécologique pour favoriser une production maraîchère durable:
Projet AssoCultures financé par l’ANR Sciences avec et pour la Société (SAPS)
Projet CoCultures financé par le programme TIRIS "Scaling-up Science program"

Face aux changements globaux, le modèle agricole conventionnel est amené à évoluer pour réduire son impact environnemental et être plus résilient. Et si les associations de plantes potagères, qui ont déjà fait leur preuve de façon empirique, étaient une solution ? Pour répondre à cette question, ces scientifiques entreprennent des travaux innovants sous forme de projets interdisciplinaires et participatifs avec des maraichers et jardiniers.
En ce mois de novembre le Muséum national d'Histoire naturelle, le MNHN de Paris a publié une fiche synthétique et téléchargeable des résultats du stage de Marion Da Silva, co-encadrée par Mélodie Ollivier de Dynafor et la chambre d'agriculture d'Occitanie. Cette fiche s'intitule "Synthèse du Rapport de stage de Marion Da Silva: Analyse des données 500 ENI 2019-2023 en Occitanie". Cette fiche a été réalisée dans le cadre de la valorisation des données du réseau 500 ENI, programme piloté par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office Français de la Biodiversité dans le cadre du plan Ecophyto

Pour rappel le replay de l'exposé de Marion présentant son stage à Dynafor est accessible via ce lien.