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Sous la houlette de Mélodie Ollivier et Justine Rivers-Moore, plusieurs dynaforien.ne.s ont collaboré à la rédaction d'un nouveau data paper sur la base de données sur les abeilles sauvages de Dynafor qui vient d'être publié dans la revue Biodiversity Data Journal. C'est une valorisation des observations de près de 25 000 abeilles couvrant plus de 270 espèces, collectées dans la Zone Atelier Pyrénées-Garonne (ZA PYGAR) et qui sont pour la grande majorité entreposées à l'ENSAT dans une collection qu'Annie Ouin a débutée en 2012. Cet article rend visible ces données qui contribueront directement à l'établissement de la liste rouge des Apoides Anthophiles de France actuellement en cours.

Le jeu de données valorisé dans cet article a été déposé et téléchargeable sur l'entrepôt GBIF 


Ollivier M, Rivers-Moore J, Pichon M, Andrieu E, Carrié R, Rudelle R, Sarthou J-P, Ouin A (2024) Wild bees (Apoidea, Anthophila) of south-west France: more than 10 years of inventories in mosaic landscapes of "Vallées et Coteaux de Gascogne" (ZA-PYGAR). Biodiversity Data Journal 12: e135157. https://doi.org/10.3897/BDJ.12.e135157



Abstract:

Background: The reported massive decline of arthropods and particularly of pollinators such as wild bees, in terms of abundance and richness, is a threat for crop production and wild plant biodiversity conservation. This decline is mainly explained by a combination of drivers at local- and landscape-scale related to intensive farming practices. Assessing the evolution of wild bee communities in agricultural ecosystems and their response to such practices is needed to address conservation purposes.


New information: We provide here data for the 24,329 wild bee specimens held in the collection of DYNAFOR Lab (UMR 1201 INRAE, INP-ENSAT, EI PURPAN), located at INP-ENSAT (Toulouse, France). All bee specimens were collected from the long term socio-ecological research site, ZA-PYGAR, located in south-west France, for more than 10 years (2010 to 2022) within the framework of different research programmes conducted by the DYNAFOR Lab. At least 270 species, representative of the six wild bee families, were identified from this area. The identified specimens are considered reliable as identifications were performed or have been verified by community- recognised experts. In addition, ongoing DNA barcoding performed on certain specimens helped clarify questionable morphological characters and provided cross-validation of species identification.


Résumé :

Contexte: Le déclin massif signalé des arthropodes et en particulier des pollinisateurs tels que les abeilles sauvages, en termes d'abondance et de richesse, constitue une menace pour la production agricole et la conservation de la biodiversité des plantes sauvages. Ce déclin s'explique principalement par une combinaison de facteurs à l'échelle locale et paysagère liés aux pratiques agricoles intensives. L'évaluation de l'évolution des communautés d'abeilles sauvages dans les écosystèmes agricoles et de leur réaction à ces pratiques est nécessaire pour répondre aux objectifs de conservation.


Nouvelles informations: Nous fournissons ici des données sur les 24 329 spécimens d'abeilles sauvages conservés dans la collection du laboratoire DYNAFOR (UMR 1201 INRAE, INP-ENSAT, EI PURPAN), situé à l'INP-ENSAT (Toulouse, France). Tous les spécimens d'abeilles ont été collectés sur le site de recherche socio-écologique à long terme, ZA-PYGAR, situé dans le sud-ouest de la France, pendant plus de 10 ans (2010 à 2022) dans le cadre de différents programmes de recherche menés par le laboratoire DYNAFOR. Au moins 270 espèces, représentatives des six familles d'abeilles sauvages, ont été identifiées dans cette zone. Les spécimens identifiés sont considérés comme fiables car les identifications ont été réalisées ou vérifiées par des experts reconnus par la communauté. En outre, le barcoding ADN en cours sur certains spécimens permet de clarifier les caractères morphologiques douteux et de procéder à une validation croisée de l'identification des espèces.

Par Sarah Huet (post-doc à l’UMR CESAER à INRAE Dijon, co-encadrée par Clélia Sirami) 




Biodiversity erosion is a major environmental crisis. Although our agri-food system contributes to the five main direct threats to biodiversity, the assessment of the impact of food products remains limited either to in situ measurements that do not allow for estimate generalization, or to systematic models that are not validated by in situ data. Here we propose the BVIAS (Biodiversity Value Increment from Agricultural Statistics) method, which allows to calculate the impact of food products on biodiversity based on accounting data and public statistics. This method, applied here to renown French agricultural products, allows for a comparison of the main Food Quality Schemes (FQSs): Organic production, Label Rouge (LR) and Geographical Indications (GIs). Thus, among the 25 evaluated FQSs, only Organic products and some cheese GIs stand out from non-certified (so-called conventional) agriculture by effectively different agricultural practices, Consistent with the requirements of the specifications. These different agricultural practices lead to a lower impact on biodiversity per hectare but lower yields, resulting in a similar impact or higher per tonne. Taking into account the main determinants of biodiversity losses related to agriculture, relying on quantified data at the level of farms and validating our model based on consensual orders of magnitude of biodiversity in the literature, we therefore propose here an objective, robust and operational method to allow a generalized estimate of the impact on biodiversity of any agri-food production.




Une réflexion collective sur les enjeux d’érosion des sols et d’inondation sur le bassin versant de la Magdelaine, dans le Nord Comminges, a réuni une trentaine de participants, agriculteurs, conseillers agricoles, acteurs de la gestion de l’eau et de collectivités locales ce lundi 25 novembre à Labastide-Paumès. L’atelier visait à identifier des actions acceptables pour les agriculteurs pour limiter les pertes en sol des terres agricoles, ainsi que le type d’accompagnement et les leviers institutionnels et financiers les plus adaptés.  Cet atelier de concertation, organisé dans le cadre du projet COTERRA, coordonné par Dynafor et financé par l’Agence de l’Eau Adour Garonne et la Fondation de France, s’est appuyé sur un modèle d’érosion développé par l’UMR BAGAP simulant les effets de différents scénarios sur les pertes en sol et sur les dégâts de coulées de boue.





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